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Jean Allard, l’enfant survivant de la virée de Galerne
Au printemps 1793, dans l’ouest de la France éclatent des troubles connus sous le nom de Première Guerre de Vendée. Après un printemps et un été ponctués de victoires éclatantes (excepté Nantes), l’automne s’avère beaucoup complexe pour les insurgés. Ainsi, le 17 octobre, les armées Vendéennes connaissent une sévère défaite près de Cholet et il est alors funestement décidé de franchir la Loire. L’objectif est de prendre un port permettant aux alliés anglais et à l’armée des Prince de les rejoindre dans la lutte. Plusieurs dizaines de milliers de civils suivent l’armée Royaliste dans ce qui est nommée la Virée de Galerne. Malgré de belles victoires leur permettant notamment de…
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Traces des Guerres de Vendée dans les registres d’état civil et de catholicité du Nord Deux-Sèvres
Dans l’Ouest de la France, à la toute fin du XVIIIe siècle, durant la Révolution française, se déroula une des pages les plus tragiques de l’histoire contemporaine : une guerre civile connue sous le nom de Guerre(s) de Vendée. La période la plus violente, celle des grandes batailles, de l’expédition outre-Loire, puis des colonnes infernales et de l’ultime résistance dure de mars 1793 (début de la révolte) au premier semestre 1796 (moment où la population déposa massivement les armes et qui vit disparaître les derniers chefs : Stofflet (fusillé en février), Charette (fusillé en mars), Sapinaud et d’Autichamp (capitulent en mai), Forestier (quitte la France au début de l’été)…). La zone insurgée…
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Joseph Vion, une icône Vendéenne
L’album de portraits que Louise du Vergier de la Rochejaquelein dessina durant l’été 1826 passé au château de Clisson de Boismé (Deux-Sèvres), est connu sous le nom d’ “album Chauvelin“. (Louise était née en 1804 au château de Citran en Gironde et épousa Achille Modeste Gilles Le Pays de la Riboisière en 1829 à Paris. Elle décéda sans descendance en 1832 à 28 ans, et c’est son neveu Louis de Chauvelin qui hérita des dessins). Ses modèles sont en grande majorité des personnes qu’elle côtoya durant cet été, même si une certaine “Lise Ruppin de Francfort, marchande de balais” fut croquée à Paris en mai 1826. Ces portraits vont…
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Le mystérieux “général” Vendéen Louis-Jean Bouin
En 1895, l’historien Jacques Crétineau-Joly (1803-1875) publiait un ouvrage que resta longtemps un référence : “Histoire de la Vendée militaire“, cinq volumes publiés à Paris par la maison de la Bonne presse. Dans le premier volume, page 232, il écrivit : “Peu à peu, l’armée se recruta de braves officiers qui, comme Lacroix, du Rivault, de Beauvollier jeune, de Caqueray, de Chantreau, de Bernes, de Dieusie, de Brocourt, de Nesde, de Saujeon, de Brunet, Beaud-de-Bellevue, Grellier et de Fay, lui rendirent d’importants services. A tous ces gentilshommes, qui prenaient rang parmi les volontaires, il se joignit des bourgeois de plusieurs villes voisines et des paysans qui n’avaient point encore pris part au…
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La Petite Eglise dans l’Ouest, réaction Vendéenne au Concordat ? (Première partie)
Il y a une vingtaine d’années, nous avions entrepris de nombreuses et longues recherches pour une monographie concernant une commune du nord des Deux-Sèvres. Plusieurs conférences issues de ces recherches avaient été données dont une dans le cadre de la Journée Historique de Legé de 2001 sur le thème le Concordat de 1801. Cette conférence s’intitulait “les conséquences du Concordat dans une petite commune du bocage des Deux-Sèvres, en territoire historique de la Vendée Militaire : Beaulieu-sous-Bressuire ». Un résumé non détaillé de cette conférence était présenté sur notre site « des Écrits et de l’Histoire ». Cet article est donc une synthèse de ces travaux enrichie par de nouvelles lectures, recherches… Toutefois, ce…
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La Petite Eglise dans l’Ouest, réaction Vendéenne au Concordat ? (suite et fin)
Lire la Première partie de l’article L’abbé George Mademoiselle de La Haye-Montbault ne tarda à s’enquérir d’un autre prêtre. Mais la personnalité de l’abbé Audebert ne lui facilitait toujours pas la tâche. L’abbé Ozouf, prêtre réfractaire du diocèse de Coutances qui était parvenu à émigrer en Angleterre pendant la Terreur, et qui en 1801 avait refusé le Concordat, devint l’aumônier de la marquise de La Haye-Montbault à la mort de Letellier. Mais au décès de l’abbé Fossey desservant des Aubiers, Ozouf le remplaça auprès des dissidents de cette commune. Toutefois, il se déplaça de temps à autre à Beaulieu pour officier dans la toute nouvelle chapelle . Ce n’est qu’en…
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L’abbé François Jottreau, un curé sous la Révolution
L’abbé François Jottreau (parfois orthographié Jottereau) devint recteur de la paroisse de Beaulieu-sous-Bressuire (Deux-Sèvres) peut-être vers 1773, date à laquelle il offrit à cette petite commune du Bocage un cadran solaire que l’on peut encore admirer de nos jours dans la cour du presbytère et sur lequel il fit graver ces mots en latin : “Jottereau Rectori de Beaulieu 1773“ On ne sait que très peu de chose sur ce prêtre, si ce n’est que dans le cimetière actuel de la petite commune (aujourd’hui rattachée à Bressuire), une pierre tombale surmontée d’une croix porte l’inscription suivante : “Ici reposent les restes de M Jottereau curé de Beaulieu victime de la révolution de…
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Qui livra le trésor de Lescure pour échapper aux noyades de Nantes ?
Dans les prisons de Nantes, il y avait un voiturier qui livra le trésor de Lescure, pour ne pas en Loire être jeté par les hommes de Carrier.[1] Les mémoires de la marquise de La Rochejaquelein, succès de librairie dès leurs parutions, relatent les évènements que vécut Victoire de Donnissan épouse du célèbre général Vendéen, Louis de Salgues de Lescure. Elle deviendra marquise de La Rochejaquelein en épousant un frère cadet du généralissime Henri. Au gré des pages, elle y rapporte le début du soulèvement de 1793, la virée de Galerne et sa vie jusqu’à la pacification. De par cet ouvrage, et de ses multiples rééditions, nombre d’obscurs combattants, d’amis…
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Souvenir des guerres de Vendée gravé dans la roche à Beaulieu-sous-Bressuire
Dans le nord des Deux-Sèvres sur l’ancien territoire de la Vendée insurgée et non loin de de l’intersection d’anciennes routes allant de Bressuire à Mauléon et de Breuil-Chaussée à Nueil-sur Argent et près de Beaulieu-sous-Bressuire, existe un endroit non indiqué sur les cartes mais connu par les habitants les plus âgés comme le « Pas de la Colle ». Il est difficile d’accès, car ces routes sont devenues des chemins de ferme envahis de ronces et de genêts. Pourtant, on peut y trouver une rare trace d’époque concernant les combattants Vendéens. Un petit chiron, terme donné régionalement aux nombreux rochers de granit, est attenant à une fontaine oubliée et ruinée, et non…
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Souvenirs de la “drôle de guerre”
Dans un petit carnet défraîchi conservé presque par hasard avec d’autres vieux souvenirs familiaux est griffonné au crayon de papier le témoignage succinct de François Courrillaud[1]. Né en 1906, vivant à Beaulieu-sous-Bressuire, commune du nord des Deux-Sèvres, et père de trois jeunes enfants, c’est un soldat réserviste de l’armée active rappelé sous les drapeaux au début de la Seconde Guerre mondiale. Lors de sa mobilisation, il fut affecté au 6e régiment du génie. Sur son calepin, il donne quelques indications intéressantes : – « Arrivé au 6eme génie le 24 janvier 1940 et versé au bataillon de passage à la Compagnie 51. Versé en détachement du 6eme génie à Airvault le 8 février…