Guerres de Vendée
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Portrait du général Vendéen Charles d’Autichamp et de son frère ?
En effectuant des recherches de crédits iconographiques concernant le général Vendéen Charles de Beaumont d’Autichamp, une surprise nous attendait. En effet, en consultant Google image, un portrait attira notre regard. Ce tableau ovale représente fort habilement deux jeunes garçons ; l’aîné porte un uniforme rouge garni d’un liseré argenté, aux boutons et à l’unique épaulette de la même couleur. Un gilet blanc laisse entrevoir une chemise de la même couleur. Notons le dernier bouton de son uniforme qui est fort curieux. Il tient dans sa main droite un stylet doré et dans la gauche une feuille où semble être représenté un plan de bâtiment. Le plus jeune habillé d’une chemise…
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Un révolutionnaire de province, Nicolas Anne Gabriel Sergent.
Le Musée Bowes, musée d’Art situé à Barnard Castle, dans le comté de Durham, possède dans ses collections un tableau d’un révolutionnaire français portant la cocarde tricolore sur son chapeau. Ce tableau datant vraisemblablement de 1862 est signé du peintre académique Jacques Eugène Feyen. Voici la traduction de la notice le concernant : « – Grand-père de Mme Bowes, durant la Révolution française, il commanda un bataillon pendant la guerre de Vendée. De retour à Paris, il est faussement accusé et condamné à mort en 1792 (sic), mais échappe à la guillotine. Il est dit avoir été réalisé lors de son emprisonnement en 1792. Titre Monsieur Sergent »[1] En cherchant…
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Petite chronique courlitaise durant l’Empire
Dans le bocage bressuirais et plus particulièrement dans le canton de Cerizay, le début de l’Empire n’est pas une période si calme. Tout comme dans le Lyonnais, mais aussi la Bretagne (les Louisets), l’Aveyron (les Enfarinés)… une partie de la population et de nombreux prêtres desservant ces paroisses refusent le Concordat. Dans le bocage, cette église anticoncordataire est tout simplement appelée la « Petite Eglise » et ses membres les « dissidents »[1]. L’ Empire étant grand dévoreur de soldats, simultanément un refus vis-à-vis de la conscription s’accentue. Notons que ce refus est exhorté par les prêtres anticoncordataires. Avec l’appui d’une partie de la population locale, ces conscrits réfractaires fuient les patrouilles de…
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Actes des décès de Républicains tués à la bataille de Nort-sur-Erdre en juin 1793
Les registres de décès de l’état civils de la ville de Nantes sont une grande source d’intérêt concernant le camp Républicain durant la période révolutionnaire. On y trouve des volontaires et des soldats souvent venant d’un autre département quelquefois très éloigné. Mais parfois l’état civil réserve des surprises comme les actes ci après. Bataille de Nort-sur-Erdre de l’été 1793 Etonnamment, sont enregistrés fin décembre 1793 et début janvier 1794 des décès de soldats tués lors des combats de Nort-sur Erdre ayant eu lieu de la soirée du 27 à la matinée du 28 juin 1793. Le bataillon Meuris composé de volontaires nantais retarda une partie de l’armée Vendéenne lors de…
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Quelques traces de brigands Vendéens dans les registres de décès de Nantes en l’an 2.
Lors de certaines recherches historiques, l’état civil est une source à ne pas sous-estimer ; notamment lorsque ces recherches concernent des évènements extraordinaires impactant la population locale,. Toutefois, quelquefois l’absence d’actes peut interpeller. Comme celui de Vendéens durant les troubles de l’Ouest. Prenons l’exemple des registres de décès dans l’’état civil de Nantes vers nivôse an 2. Registres qui furent, précisons-le, consultés de manière indicative et non exhaustive. Mise en contexte historique Cette période est choisie car elle correspond à la fin tragique de la virée de Galerne lors des sanglantes batailles de Nort-sur-Erdre et de Savenay confrontant les restes de l’armée Catholique et Royale avec les troupes Républicaines. Une partie…
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La tombe perdue du général Vendéen Isaac Daniaud-Dupérat retrouvée ?
Les nombreuses recherches effectuées ces dernières années autour du général Vendéen Henri Forestier et qui m’ont amené à la rédaction de plusieurs livres (A découvrir dans notre Librairie), m’ont en particulier entraînées sur la trace de sa dernière demeure. Le général fut inhumé au cœur de Londres à la fin de l’année 1806, dans la chapelle St-Gilles-in-the-Fields qui marquait alors l’entrée du cimetière de Saint-Pancras. Elle fut malheureusement détruite en 1890… Cette enquête pour retrouver le lieu de repos d’Henri Forestier me poussa également à rechercher celui de ses principaux lieutenants, au premier chef duquel : Isaac Daniel Jean Daniaud-Dupérat. Je ne me doutais pas que cette recherche allait être aussi…
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Glanes Historiques : Échos des Guerres de Vendée dans un journal anglais
Petite découverte concernant les Guerres de Vendée dans le journal londonien « The Evening Mail« * du 19 août 1793 : Un petit article évoquant un combat mené par des troupes venant de Nantes contre les Vendéens. Le texte énumère même les noms des principaux officiers insurgés, parfois avec des orthographes aléatoires et des fonctions qui n’étaient pas toujours le reflet de la réalité, mais l’article en question reste un témoignage du retentissement auprès des pays étrangers de la guerre civile qui déchirait l’Ouest de la France.* source : https://www.newspapers.com A lire aussi : Leonor de Alorna, marquise d’Alorna, comtesse d’Oeynhausen
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Joseph Vion, une icône Vendéenne
L’album de portraits que Louise du Vergier de la Rochejaquelein dessina durant l’été 1826 passé au château de Clisson de Boismé (Deux-Sèvres), est connu sous le nom d’ « album Chauvelin« . (Louise était née en 1804 au château de Citran en Gironde et épousa Achille Modeste Gilles Le Pays de la Riboisière en 1829 à Paris. Elle décéda sans descendance en 1832 à 28 ans, et c’est son neveu Louis de Chauvelin qui hérita des dessins). Ses modèles sont en grande majorité des personnes qu’elle côtoya durant cet été, même si une certaine « Lise Ruppin de Francfort, marchande de balais » fut croquée à Paris en mai 1826. Ces portraits vont…
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Le mystérieux « général » Vendéen Louis-Jean Bouin
En 1895, l’historien Jacques Crétineau-Joly (1803-1875) publiait un ouvrage que resta longtemps un référence : « Histoire de la Vendée militaire« , cinq volumes publiés à Paris par la maison de la Bonne presse. Dans le premier volume, page 232, il écrivit : « Peu à peu, l’armée se recruta de braves officiers qui, comme Lacroix, du Rivault, de Beauvollier jeune, de Caqueray, de Chantreau, de Bernes, de Dieusie, de Brocourt, de Nesde, de Saujeon, de Brunet, Beaud-de-Bellevue, Grellier et de Fay, lui rendirent d’importants services. A tous ces gentilshommes, qui prenaient rang parmi les volontaires, il se joignit des bourgeois de plusieurs villes voisines et des paysans qui n’avaient point encore pris part au…
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La Petite Eglise dans l’Ouest, réaction Vendéenne au Concordat ? (Première partie)
Il y a une vingtaine d’années, nous avions entrepris de nombreuses et longues recherches pour une monographie concernant une commune du nord des Deux-Sèvres. Plusieurs conférences issues de ces recherches avaient été données dont une dans le cadre de la Journée Historique de Legé de 2001 sur le thème le Concordat de 1801. Cette conférence s’intitulait « les conséquences du Concordat dans une petite commune du bocage des Deux-Sèvres, en territoire historique de la Vendée Militaire : Beaulieu-sous-Bressuire ». Un résumé non détaillé de cette conférence était présenté sur notre site « des Écrits et de l’Histoire ». Cet article est donc une synthèse de ces travaux enrichie par de nouvelles lectures, recherches… Toutefois, ce…