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Leonor de Alorna, marquise d’Alorna, comtesse d’Oeynhausen
Mes recherches sur le général Henri Forestier m’ont amené à me pencher sur une autre figure historique : Leonora de Almeida Portugal Lencastre et Lorena, Marquise de Alorna et Comtesse d’Oeynhausen ; dite Alcide. Un drame familiale à la base de ses futurs engagements politiques ? Née à Lisbonne le 31 octobre 1750, elle est la fille de Don Joao de Almeida Portugal, second marquis de Alorna, et de Leonora de Lorena, fille du marquis de Tavora. Sa famille compte parmi les plus vieilles et les plus hautes du Portugal. Elle descend entre autres de Don Petro de Almeida, marquis de Castel-Novo, Comte de Assumar et vice-roi des Indes. Et pourtant malgré une…
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Frances Balfour, du modèle préraphaélite à la suffragiste
Le Musée d’art de Nantes a acquis en 1991 une huile sur toile du peintre préraphaélite anglais Edward Burne-Jones, “Portrait de Lady Frances Balfour” exécuté en 1880. Il est ainsi dans l’hexagone un des rares musées de France à posséder une œuvre de ce mouvement peu connu. Ce tableau épuré joue sur une harmonie de blancs que l’on retrouve sur le fond uni du tableau, sur le costume et le teint pâle du modèle. Le rebord d’une table, les yeux, la bouche et surtout la chevelure rousse du modèle sont les uniques éclats de couleur venant rehausser le tableau. Le modèle représenté dont la rousseur était un critère de beauté…
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Joséphine Bowes, la comédienne devenue comtesse
Dans la page spectacle du journal du Commerce du 26 juillet 1847, peut être lues quelques lignes concernant une actrice débutante dont personne n’aurait pu alors imaginer le destin : “Mlle Delorme a de la gaité, une taille charmante, une voix agréable : alerte et vive, elle anime la scène, lance le mot avec esprit, et détache bien le couplet. Les auteurs doivent avoir les yeux fixés sur cette gentille comédienne, dont les rapides progrès réalisent à chaque création nouvelle les espérances que ses débuts avaient fait concevoir, et nous ne saurions trop engager le directeur à mettre en lumière les heureuses qualités qui la distinguent ”. Joséphine Benoite…
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Henri Forestier ou Leonor de Almeida… Un rédacteur mystérieux
The British Library conserve un document qui est la dernière lettre connue du général Vendéen Henri Forestier. C’est une lettre datée du 22 février 1806 et adressée à William Windham (ministre anglais de la Guerre de 1794 à 1801). Ce document est émouvant puisque Forestier, qui décédera d’une longue maladie à Londres le 14 septembre 1806, y évoque le mal qui le ronge et qui donc, finira par l’emporter à 31 ans. Ce n’est pas le seul intérêt de ce document, puisque le général Vendéen y explique qu’il est dans une situation dramatique (Forestier vient de voir échouer le vaste complot qu’il menait, depuis plusieurs années, contre Napoléon)[1], insiste sur…
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L’affaire des plombs
L’affaire des Plombs, appelée aussi « Agence anglaise de Bordeaux », reste une page de l’histoire de l’Empire parmi les plus méconnues. Elle est éclipsée dans la longue liste des complots contre Napoléon, par l’affaire Cadoudal, la conspiration des poignards, la machine infernale, etc. Pourtant ce complot fut un des plus ambitieux, peut-être, puisqu’il se fit à l’échelle européenne. Il impliqua des Royalistes, des anti-bonapartistes, des Émigrés, des Vendéens, des Bretons, des Bordelais, des Poitevins, mais aussi de hauts dignitaires espagnols, portugais et anglais. Les différents aspects de cette affaire furent déjà partiellement abordés par différents auteurs. En particulier dans une thèse présentée à la faculté des lettres de Paris par G.…
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La dernière demeure du général Henri Forestier
Henri Forestier, né en Anjou vers 1775, fut un des principaux généraux Vendéens. Ami d’Henri de La Rochejaquelein, il devint commandant de la cavalerie, et se fit remarquer en particulier dans les grandes batailles de 1793, durant la Virée de Galerne, puis en 1795 avec les Chouans du Marquis de Puysaye avant de revenir en Vendée Militaire au sein de l’armée du Centre d’abord puis comme second de Stofflet à la tête de l’armée d’Anjou. Stofflet qu’il remplaça, d’abord avec Charles d’Autichamp puis seul, en 1795/1796. A partir de 1797 commença pour lui une longue carrière de comploteur qui le mena à travers l’Europe : Au Portugal, en Espagne et surtout…