[1] Jean-Marie Mayeur, Luce Pietri, André Vauchez, Marc Venard, histoire du christianisme : Les défis de la modernité (1750-1840),Desclée 1997 [2]« Friday 27 April 2012, COLT3, University of Kent, Canterbury Richard Taws (UCL) A History of Violence: Etienne Béricourt’s French Revolution »
[3] Bénézit Emmanuel, Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays t1 Aa-Betto, 1939 Paris : Gründ
[4]Edmond de Goncourt, La maison d’un artiste, Tome 1, 1881 : « MAChY (Pierre Antoine de). Devant les aquarelles de cet homme, dont la pointure rappelle un peu la peinture de Guardi, un étonnement vous prend à les trouver si sales, et peuplées de personnages qui annoncent les bonshommes de Béricourt. »
[5] Georges Giacometti, Statuaire Jean-Antoine Houdon et son époque (1741-1828), Tome 1 1918 : « Quant à Fragonard, si célèbre par tant de merveilleuses œuvres, portraits et paysages hors-pair, il ne crut pas déchoir en abordant des sujets qui faisaient alors considérer les peintres qui les traitaient, comme des artistes de second ordre. Rappeler : le Premier baiser ; le Chiffre d’amour- ; la Jeune mère ; l’Heureuse Fécondité ; la Famille du Fermier ; l’Éducation fait tout, etc., c’est en dire tout le charme et expliquer la vogue justement rencontrée par l’illustre continuateur de Greuze, L’élan était donné et les Taunay, Huet, Debucour, Bericourt, Freudenberg, Boilly, et tant d’autres n’eurent plus qu’à exploiter avec quiétude une mine si productive de succès et d’avantages matériels, auprès d’un public empressé à accueillir avec faveur les échantillons du genre demandé, du genre voulu par la mode du moment. Mais ce penchant du public, pour des productions d’art assez futiles, n’entravait en rien les droits infrangibles réservés au Grand Art ». [6] Michel Vovelle « Histoires figurales : des monstres médiévaux à Wonderwoman » Usher 1989
[7] Michel Vovelle, La Révolution contre l’Eglise : de la Raison à l’Etre suprême, Complexe ,1988
[8] Guillaume Mazeau, La Révolution, les fêtes et leurs images, Images Re-vues [Online], Hors-série 6 | 2018, Online since 20 July 2018 http://journals.openedition.org/imagesrevues/4390
[9] Michel Vovelle dans les pages NOTICES BIOGRAPHIQUES ET INDEX DES ARTISTES CITES de la Révolution française : Prairial an III (mai 1795) à brumaire an VIII (novembre 1799 ).
[10]Pascal de la Vaissière, L’art de l’estampe et la Révolution française : [exposition], Musée Carnavalet, 27 juin –20 novembre 1977 » de Béricourt « aquarelliste dont quelques œuvres ont été gravées » qui indique « 24. “LE DINER DU CAMP”. Eau – forte et aquatinte coloriée. Béricourt inv., Boissier l’Ainé sculp., A Paris chez Boissier Lné rue Contrescarpe près la place Jemmape n ° 12 ; après 1792 0,231 X 0,416 Rés.Béricourt. G13057 ( cf. Inv. B.N. Boissier n ° 5 ). Carnavalet n’a pas le pendant, “La Récréation du camp”. De Colin de Béricourt, élève de Schenau, le musée a des dessins, et la Bibl. de l’Arsenal des eaux-fortes signées E.B. fecit ». En 1800, Basset imprima au revers de l’épreuve une vue d’optique.». [11]https://www.parismuseescollections.paris.fr/fr/musee-carnavalet/oeuvres/scene-d-arrestation-epoque-revolutionnaire#infos-secondaires-detail [12] Scène de ballet au milieu d’un parc, dessin à la plume, lavis, aquarelle ; 32,3 x 48,9 cm Vers 1780 [Recueil de pièces sur le théâtre. 1600-1840. Collection Destailleur] Images de la Révolution française : catalogue du vidéodisque, 1990, 18733-18744 = Vidéodisque, 18733-18744
[13]Les boulevards en 1804 : [dessin]/[E. Béricourt] https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b103024427
[14] C. G. Boerner, Auktions-Institut, Kunst-und Buchantiquariat « alter Meister dabei bedeutende Blätter von Albrecht Dürer: Zeichnungen alter Meister des XVI. – XVIII. Jahrhunderts (Katalog Nr. 207) »Leipzig, 1943 « Bericourt ( ?) zugerschrieben Vor der Zaubervorstellung im Freien. Um 1810. F aquarellist » (attribué pour le spectacle magique en plein air. Vers 1810. F aquarelliste) https://digi.ub.uni-heidelberg.de/diglit/boerner1943_03_30/0015
[15] “France, Paris, Cartes d’identité 1792-1795,” database, FamilySearch https://familysearch.org/ark:/61903/1:1:QPCD-256M : 19 July 2018), Etienne Bericourt, ; from « Cartes de sûreté á Paris de 1792 à 1795, » database, Geneanet (https://en.geneanet.org : n.d) ; citing Paris, Seine, France, Residence, F7/4807, Bibliothèque Généalogique et d’Histoire Sociale de France, Creteil
[16] Le Béricourt noté semble être en fait un Héricourt
[17] Ce patronyme peu répandu avait à cette époque quelques représentants dans le nord de la France, un illusionniste de cette époque le portait (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k63954114), un tableau d’Anne Vallayer-Coster de 1772 intitulé Madame de Béricourt conservé au musée départemental d’Art ancien et contemporain d’Épinal sont quelques maigres indices pour l’instant menant nulle part.
[18] Estampes de l’école française du XVIIIe siècle, Catalogue des estampes du l’école française du XVIIIe siècle imprimées en noir et en couleur, pièces historiques et scènes de mœurs, suites de costumes, portraits, œuvres de Charlet, Gavarni, Lami, Monnier, les Vernet, dessins, composant la collection de M. H. D. [Hippolyte Destailleur], dont la vente… aura lieu Hôtel des commissaires-priseurs… du lundi 14 au mercredi 23 avril 1890… (1890), Auguste Danlos, Jules Bouillon (18.. -1897 ?), Delisle (marchand d’estampes, 18..-19..?) » Paris : Imprimerie D. Dumoulin et Cie, 1890 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3805604 (p 204)
[19] https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb44214541h
[20] Léon Gruel , Manuel historique et bibliographique de l’amateur de reliures ,Volume 1
[21] le marquis de Granges de Surgères, Les artistes nantais, architectes, armuriers, brodeurs, fondeurs, graveurs, luthiers, maîtres d’œuvre, monnayeurs, musiciens, orfèvres, peintres, potiers d’étain, sculpteurs, tapissiers, gentilshommes, verriers, etc., etc., du moyen âge à la Révolution. Notes et documents inédits , 1998 concernant Boissier : « huit gravures à l’eau-forte. Sont-elles toutes de notre artiste ? Rien n’est moins prouvé. Il faut bien remarquer, en effet, que non seulement, dans plusieurs de ces pièces, le travail diffère, mais que toutes ne portent pas des signatures semblables, en ce qui concerne les initiales des prénoms. D’autre part, quand on sait qu’il existe des pièces de cette époque, signées, les unes Boissier aîné, et les autres Boissier jeune, on doit bien admettre qu’il y eut à la fin du XVème siècle et au commencement de celui-ci, à Paris, plusieurs eaux-fortistes du nom de Boissier. Pour nous, qui avons vu et comparé ces différentes pièces, dans le recueil du Cabinet des estampes, nous n’hésitons pas à rejeter de l’œuvre de notre artiste les deux pièces en couleurs, Le dîner du camp, et La Récréation du camp, » que Ch. Le Blanc catalogue sous les numéros 5 et 6. Elles sont signées : Bericourt Inv et Boissier l’aîné sculp, avec l’adresse de ce dernier, rue contrescarpe, près la place Jemmape, n° 12 ; elles ne ressemblent en rien aux six autres pièces que nous décrivons ci-dessous. »
[22] John Grand-Carteret , Document pour servir à l’histoire de la flagellation : « La flagellation à l’hôpital des filles (très probablement Saint-Martin)./D’après un dessin à la plume rehaussé d’aquarelle et signé : Étienne 1784. [Sans doute Etienne Béricourt] . » (Paris) Date d’édition : 1907 http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32788779n
[23] Fête villageoise, Marseille, musée Cantini
24]On peut trouver les plus anciens notamment sur Gallica, sur le site de l’INHA et sur https://archive.org/
[26] Proposée sur le site Proantic en juillet 2021
[27] Docteurs G.-J. Witkowski et L. Nass, Le nu au théâtre depuis l’antiquité jusqu’à nos jours, Librairie Le François 1914 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55685306
[28] Pierre Bergé & Associés – Vente du 07-12-2007 : « 5 aquarelles montées dans un album petit in-folio, chagrin rouge, double encadrement de filets dorés sur les plats tranches dorées (reliure vers 1860). Précieuse collection de cinq aquarelles originales, érotiques, de la fin du XVIIIe siècle. Elles sont dans la manière d’Etienne Béricourt, dessinateur et aquarelliste parisien spécialisé dans les scènes populaires, et peuvent lui être attribuées. Une d’elles est plus finie : elle figure un homme et une femme dans la position de la brouette. Les quatre autres sont d’un trait plus rapide et plus caricatural. (Musée Carnavalet, Les Rues de Paris au XVIIIe siècle, 1999, pp. 52-53, avec deux reproductions). » https://cdn.drouot.com/d/catalogue?path=berge/livres/07122007/erotica.pdf
[29] Catalogue d’un buste en marbre, époque Louis XIV, vues de Paris, dessins anciens…, vitraux anciens… : collection de M. G*** [Texte imprimé]/[expert] Gandouin » [ca 1898] Impression : (Paris : impr. E. Ménard et Chaufour) https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1247839j [30]Catalogue des estampes de la Révolution française composant la collection de feu M. le docteur Baudon… [Vente à Paris, Hôtel Drouot, les 1er, 2 et 3 mai 1905] https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1246980r
[31]Dogny Auction https://www.invaluable.com/auction-lot/dessin-a-lencre-aquarelle-attribue-a-etienne-beri-192-c-be144eda93#
[32]Michel Biard, Philippe Bourdin, Silvia Marzagalli sous la direction de Joël Cornette , 1789-1815 – Révolution -Consulat- Empire, Belin 2014 « Érection d’un arbre de la liberté – Gouache par Etienne Béricourt, vers 1792, Musée Carnavalet : Si le peintre est plus habitué aux scènes de genre des rues parisiennes, il situe dans un cadre agreste cette plantation mêlant cérémonie officielle et liesse populaire. Le peuple sans-culotte, aisément reconnaissable à ses vêtements qui amalgament couleurs nationales et bonnets phrygiens, à ses armes (les piques sont omniprésentes). Les gardes nationales sont assemblées sans façons pour ce moment de fraternité. Le vin coule volontiers pour ce moment de fête tandis que l’arbre, orné de rubans et de drapeaux tricolores, d’une couronne civique et d’un bonnet, d’un écriteau rappelant quelques grand s principes, propose une pédagogie de la Révolution ».
[33] Vente aux enchères Herbette du 17 novembre 2019 à Doullens http://www.arcadja.com/
[34] Bianchi Serge, L’image des sans-culottes. Construction et déconstruction [article] » In : Images militantes, images de propagande. Actes du 132e Congrès national des sociétés historiques et scientifiques, « Images et imagerie », Arles, 2007. Paris : Editions du CTHS, 2010. pp. 35-48. (Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques, 132-7) www.persee.fr/doc/acths_1764-7355_2010_act_132_7_1782 : « la mise en scène d’un comportement politique devient également élaborée presque rituelle. Fragonard fils ou Lesueur dessinèrent des comités révolutionnaires sans-culottisés, à charge ou à décharge, quand on s’honore du titre de citoyen ou qu’on procède à des arrestations arbitraires de bourgeoise. Les jurés du Tribunal révolutionnaire, en bonnet sont des sans-culottes. Les images témoignent de mascarades et de pratiques déchristianisatrices initiées ou jouées par des sans-culottes, hommes et enfants confondus, chez Béricourt. Sans qu’il soit possible de monter l’ensemble des correspondances, le croisement de l’iconographie et des usages des historiens de sans-culottes invite à mieux comprendre ce “temps des sans-culottes” renforcé par tant de représentations figures, symboliques et identitaires (…) »
[35] Claude Langlois en fait une analyse dans L’Inqualifiable et l’inévitable. La déchristianisation révolutionnaire/The Undefinable and Inévitable. The Revolutionary Dechristianization:In : Archives de sciences sociales des religions, n° 66/1, 1988. pp. 25-42. » DOI : https://doi.org/10.3406/assr.1988.2478
[36]Catalogue des estampes de la Révolution française composant la collection de feu M. le docteur Baudon… [Vente à Paris, Hôtel Drouot, les 1er, 2 et 3 mai 1905] « (le Lendemain de la fête de la fédération, le district de Henri lV donna une fête devant la statue de ce Roi) » très belle et intéressante aquarelle originale de Béricourt
[37]https://www.parismuseescollections.paris.fr/fr/musee-carnavalet/oeuvres/le-diner-du-camp#infos-principales
[38]Dominique Godineau, De la guerrière à la citoyenne. Porter les armes pendant l’Ancien Régime et la Révolution française, Clio. Histoire‚ femmes et sociétés [Online], 20 | 2004, Online since 23 August 2013, URL: http://journals.openedition.org/clio/1418 ; DOI: https://doi.org/10.4000/clio.1418 : « (…)Illustrateur des aspects populaires de la Révolution, l’aquarelliste Béricourt a peint un Camp républicain qui met en scène hommes, femmes et enfants. Devant un arrière-plan formé par les tentes figurent les trois groupes : cinq très jeunes enfants jouant autour d’un feu ; cinq femmes entourant une autre en train d’accoucher sous un arbre tandis qu’une septième berce son propre nourrisson ; cinq soldats en train de trinquer, semble-t-il pour fêter l’heureux événement. La représentation d’un accouchement souligne bien que la vie dans les armées républicaines mêlait civils et militaires, hommes et femmes, masculin et féminin. Les autorités visitant l’armée le notaient aussi : « la quantité de femmes est effrayante », « les cantonnements sont engorgés de femmes », etc Comme autrefois dans les armées du Roi, on trouve parmi ces femmes des prostituées, quelques réfugiées de province envahies, des vivandières et surtout des maîtresses ou épouses d’officiers et de soldats. Celles-ci étaient peut-être plus nombreuses que pendant l’Ancien Régime car, à l’instar du tambour-maître Perrinet parti avec sa femme et ses trois enfants « qui n’avaient alors aucune ressource dans leur domicile » des sans-culottes engagés volontaires trouvaient normal d’emmener avec eux leur famille – surtout avant que ne fut prise la décision de verser des secours aux familles des soldats. (…) »
[39] Vente Christie’s du 22 juin 2005 : Enfants musiciens ; et Enfants pêcheurs plume et encre brune et noire, lavis gris rehaussé de blanc dessinés aux versi de cartes de jeux 55 x 82 mm. (2 1/8 x 3½ in.) (une paire) Proche d’un dessin vendu à Christie’s, Paris, 30 septembre 2003, lot 4.
[40] Catalogue des estampes de la Révolution française composant la collection de feu M. le docteur Baudon... [Vente à Paris, Hôtel Drouot, le 3 mars 1860] : 86 BERICOURT. « La Garde montante, — la Garde descendante, — le Drapeau défendu, — la Bataille. 4 scènes de petits patriotes. Jolies aquarelles. Pourra être divisé. »
[42] William L. Pressly, Johann Zoffany, The French Revolution as Blasphemy: Johan Zoffany′s Paintings of the Massacre at Paris, August 10, 1792, 1999 : « While French artists, for the most part, refrained depictiong scene of the carnage, the minor watercolorist Etienne Béricourt presents an interesting exception. Bericourt’s recorded oeuvre is made up of such popular subjects as village festivals, dances, performances of saltimbanques and charlatans, and the depiction of fashinable promenades like the Tuileries Garden. The bibliotheque Nationale owns twenty watercolors and five- prints by him depictiong revolutionary theme »
[43]Jean René Gaborit, La Révolution française et l’Europe/1789-1799/galeries nationales du Gand palais, paris » Exposition européenne d’art Préface de Klaus Herding Édité par Réunion des musées nationaux, Musée du Louvre, Galeries nationales du Grand Palais
[44] Michel Vovelle , La symbolique républicaine sous la Révolution française , In : La République et ses symboles : Un territoire de signes [en ligne]. Paris : Éditions de la Sorbonne, 2013 http://books.openedition.org/psorbonne/58367>. ISBN : 9791035104740. DOI : https://doi.org/10.4000/books.psorbonne.58367 : « Cherchez la femme : sur une montagne-monticule, Béricourt assied une République, qui est prête au combat, coiffée du bonnet, brandissant sa pique »
[45] Guillaume Mazeau, La Révolution, les fêtes et leurs images, Images Re-vues [Online], Hors-série 6 | 2018, Online since 20 July 2018 http://journals.openedition.org/imagesrevues/4390