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Claire Lacombe
La Révolutionnaire Claire Lacombe, comédienne à Nantes durant le Directoire : de la Citoyenne Républicaine Révolutionnaire à la tragédienne… . Introduction Cet article ne relate pas le combat politique de la révolutionnaire Claire Lacombe, ex présidente des Citoyennes Républicaines Révolutionnaires, plus qu’étudié, mais va tenter de mettre en lumière une facette moins connue qui est sa carrière de comédienne à Nantes durant le Directoire. Claire, née en 1765 à Pamiers et sur les planches depuis ses 22 ans, s’est fait connaître à Marseille, Lyon et Toulon, avant son arrivée à Paris en juin 1792. En parallèle de son combat politique, elle semble avoir souhaité continuer son métier de comédienne. Ainsi, en…
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Les ascendants de la révolutionnaire Pauline Léon
De la jeunesse et de l’ascendance de Pauline Léon, nous n’en connaissions jusqu’ici que ce qu’elle avait indiqué dans son mémoire rédigé lors de ses quelques mois d’emprisonnement en 1794 : “Née à Paris le 28 septembre 1768, de Pierre Paul Léon fabricant de chocolat et de Mathurine Téholan, son épouse ; à l’époque de la Révolution, j’aidais ma mère veuve depuis cinq années à continuer son commerce et à élever sa famille composée de cinq enfants, et j’étais par conséquent nourrie et entretenue chez elle, ce qui a duré jusqu’à l’époque de mon mariage, c’est-à-dire jusqu’au 28 brumaire de la deuxième année républicaine, moment où elle me donna la direction de…
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Jean Théophile Victoire Leclerc l’Enragé devenu Jean Leclerc, l’éditeur de l’Ami des Lois.
Introduction Il y a plus de quatre ans, dans un projet d’ouvrage qui hélas ne vit pas le jour et devant regrouper des biographies de femmes de l’Ouest de la France, je me suis intéressée à la Révolutionnaire Pauline Léon. Cette révolutionnaire qui fut présidente des Citoyennes Républicaines Révolutionnaires et qui avait épousé en novembre 1793 l’Enragé Jean Théophile Victoire Leclerc d’Oze dit Leclerc de Lyon, était décédée en Vendée[1]. Le devenir du couple emprisonné en avril 1794 et libéré après Thermidor avait été pour les historiens un mystère pendant près de deux cent ans[2]. La première découverte les concernant date de 1982, lorsque le canadien Michael Davis Sibalis publia…
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Glanes historiques : naissance du fils de Théophile Leclerc et de Pauline Léon
Dans l’état civil reconstitué de Paris, de petites merveilles s’y cachent ! Ainsi cet acte de naissance en date du 29 fructidor an III de Pierre Leclerc né le 27 (13 septembre 1795) « rue du fossé Montmartre, passage des vignes n° 7 . » En effet, il est fils des révolutionnaires Jean Théophile Victoire Leclerc alors indiqué comme « négociant » et Anne Pauline Léon. Parmi les témoins, Anne Leclerc institutrice passage des Vignes, est la sœur ainée de Théophile, elle était née à Montbrison le 4 octobre 1764 et décède en tant que Jeanne Anne Leclerc aînée toujours à Montbrison le 10 avril 1835. Notons qu’en 1804, Pauline Léon, lorsqu’elle demande la libération…
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Quel révolutionnaire français était Jean Leclerc éditeur du journal louisianais « L’Ami des Lois » ?
Avec les deux vagues d’émigration de réfugiés de Saint-Domingue vers la Louisiane en 1804 puis en 1808, il eut à La Nouvelle-Orléans un foisonnement de la presse francophone. Et parmi ces nouvelles publications fut lancé, par un certain Jean Leclerc, l’Ami des lois qui devint en 1815, L’Ami des lois et Journal du soir [1]. Des historiens et auteurs américains de la fin du XIXe l’évoquèrent ainsi : « Deux autres journaux d’un ordre plus élevé méritent d’être honorablement mentionnés. C’étaient l’Ami des Lois, édité par Leclerc, et le Courrier de la Louisiane par Thierry. Ce dernier écrivait fréquemment des articles de mérite extraordinaire. Ils étaient graves, nobles, parfois sarcastiques, mais jamais…
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Jean Théophile Victoire Leclerc, la vie d’un révolutionnaire Enragé
Jean Théophile Victoire Leclerc né en 1771 dans le Forez et issu d’une famille d’ingénieurs des Ponts et Chaussées, est un révolutionnaire ayant cosigné le Manifeste des Enragés avec l‘abbé Roux et Jean-François Varlet. Proche de la Société des citoyennes républicaines révolutionnaires, il épouse même Pauline Léon sa première présidente. Virulent dans ses discours et écrits, il est emprisonné durant la Terreur et doit sa survie à la chute de Robespierre. Devenu fonctionnaire sous le Directoire, il disparaît mystérieusement à l’aube du XIXème siècle, mais reste dans l’Histoire. Marx et Engels écrivent dans “La Sainte Famille” : “Le mouvement révolutionnaire, qui commença en 1789 au Cercle social, qui, au milieu de…