Révolution française
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Et si une aquarelle de Debucourt serait en fait de la main de Béricourt ?
Le musée d’Art de Cleveland possède dans ses collections, un dessin à l’encre de chine aquarellé et intitulé scène de Carnaval. Cette œuvre aux dimensions de 30.6 x 44.5 cm est attribuée à Philibert Louis Debucourt. Peintre et graveur de l’école française de la fin du XVIIIe et du début du XIXe connu notamment pour ses scènes de genre. Mais l’attribution de scène de Carnaval est-elle exacte ? Le doute est plus que permis. Ayant écrit un article sur son contemporain Etienne Béricourt, tout me laisse à croire que cette aquarelle serait en vérité de lui. D’abord, précisons que cette scène de Carnaval, attribuée donc à Debucourt, est entrée dans…
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Glane concernant Joseph Bara
Qui n’a jamais entendu parler de Joseph Bara, jeune soldat de 14 ans qui selon la légende révolutionnaire durant les guerres de Vendée en défendant des chevaux fut tué le 7 décembre 1793 à Jallais (Maine-et-Loire) par des combattants royalistes pour avoir préféré crier « vive la République » que « vive le Roi » ? Pour rappel, voici ce que l’on peut dire succinctement sur Joseph Bara. Joseph Bara, né la veille, est baptisé sous les prénoms de François Joseph à Palaiseau le 30 juillet 1779, fils de François Bara garde-chasse de la seigneurie de Palaiseau et demeurant au château et de Marie Anne Leroy. Joseph est le troisième fils et l’avant-dernier enfant d’une…
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Traces des Guerres de Vendée dans les registres d’état civil et de catholicité du Nord Deux-Sèvres
Dans l’Ouest de la France, à la toute fin du XVIIIe siècle, durant la Révolution française, se déroula une des pages les plus tragiques de l’histoire contemporaine : une guerre civile connue sous le nom de Guerre(s) de Vendée. La période la plus violente, celle des grandes batailles, de l’expédition outre-Loire, puis des colonnes infernales et de l’ultime résistance dure de mars 1793 (début de la révolte) au premier semestre 1796 (moment où la population déposa massivement les armes et qui vit disparaître les derniers chefs : Stofflet (fusillé en février), Charette (fusillé en mars), Sapinaud et d’Autichamp (capitulent en mai), Forestier (quitte la France au début de l’été)…). La zone insurgée…
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Un révolutionnaire de province, Nicolas Anne Gabriel Sergent.
Le Musée Bowes, musée d’Art situé à Barnard Castle, dans le comté de Durham, possède dans ses collections un tableau d’un révolutionnaire français portant la cocarde tricolore sur son chapeau. Ce tableau datant vraisemblablement de 1862 est signé du peintre académique Jacques Eugène Feyen. Voici la traduction de la notice le concernant : « – Grand-père de Mme Bowes, durant la Révolution française, il commanda un bataillon pendant la guerre de Vendée. De retour à Paris, il est faussement accusé et condamné à mort en 1792 (sic), mais échappe à la guillotine. Il est dit avoir été réalisé lors de son emprisonnement en 1792. Titre Monsieur Sergent »[1] En cherchant…
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Le révolutionnaire plébéien Albert Mazuel (Première partie)
Albert Mazuel, personnalité secondaire, mais non mineure de la Révolution française, n’est pas le plus connu de ceux qui accompagnèrent Hébert à l’échafaud. Pourtant, il participa à de nombreux événements cruciaux. Pour s’en convaincre, il suffit de lire la notice détaillée de Tuetey le concernant dans le Répertoire général des sources manuscrites de l’histoire de Paris pendant la Révolution française.[1] Plusieurs historiens se sont intéressés à lui, soit au détour d’un chapitre, ou soit même pour des articles complets comme Mazuel et l’hébertisme de Maurice Dommanget[2]. Richard Cobb dans l’Armée révolutionnaire instrument de la Terreur dans les régions lui consacra de nombreuses pages[3], preuves s’il en fallait de l’intérêt que peut…
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Le révolutionnaire plébéien Albert Mazuel (suite et fin)
Lire la Première Partie Mission à Beauvais[1] Premières tensions En plus de l’aide apportée à la réquisition des grains, la cavalerie de l’Armée révolutionnaire participe alors au combat mené contre le « tiédisme révolutionnaire« , où toute opinion considérée comme contre-révolutionnaire doit être combattue. Les habitants de l’Oise n’éprouvent pas tous, loin de là l’enthousiasme révolutionnaire des cavaliers stationnés dans le département (ces « détachements de sans-culottes parisiens, transformés en soldats politiques »[2]). Dans les petites communes rurales du département, l’anticléricalisme des troupes provoque des tensions. Et les autorités constituées n’apprécient pas les leçons de civisme que voudraient leur donner ces « étrangers ». De nombreux heurts en découlent. Et un profond antagonisme…
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Etienne Béricourt, observateur de la Révolution
Voici un article sur un dessinateur et aquarelliste français du XVIIIe siècle, spécialiste des scènes de genre, « artiste largement ignoré œuvrant pour une production à consommation rapide, proche de l’imagerie [1] » ; le prolixe et pourtant mal documenté Etienne Béricourt. N’ayant pas trouvé de réelles études ni d’articles le concernant (qui existent peut-être) même si, lors d’un colloque en avril 2012 sur le thème de la caricature à l’université de Kent à Canterbury, une conférence lui fut dédiée [2], et voulant en savoir plus, j’ai effectué quelques recherches (certainement non exhaustives). Voici donc dans cet article, les premiers éléments glanés ici et là. Emmanuel Bénézit dans son dictionnaire des artistes…
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La révolutionnaire Claire Lacombe est décédée en 1826.
Il y a quelques jours, j’ai publié un article enquêtant sur le devenir de Claire Lacombe après 1798 : Que devient la Citoyenne Républicaine Révolutionnaire Claire Lacombe après la Révolution ? Il se concluait avec une piste d’un décès d’une dénommée Claire Lacombe à La Salpêtrière en 1826. Je soupçonnais fortement que ce soit notre Citoyenne Républicaine Révolutionnaire et j’avais donc adressé un mail aux Archives de l’AP-HP. Je les remercie vivement pour leur promptitude et leur amabilité. Les registres des entrées de l’hospice de la Salpêtrière (cote SLP/1/Q/2/141), et ceux des décès du même hospice (cote SLP/3/Q/2/37) font bien mention d’une dénommée Claire Lacombe. Voici respectivement les extraits de ces…
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Que devient la Citoyenne Républicaine Révolutionnaire Claire Lacombe après la Révolution ?
La Citoyenne Républicaine Révolutionnaire Claire Lacombe est une figure révolutionnaire féminine française qui survécut à la Révolution. Mais sa trace disparaît à Paris en 1798. Peut-on toutefois en apprendre plus la concernant après cette date ? Cet article après avoir rappelé succinctement ses faits révolutionnaires va tenter d’apporter quelques réponses. La Révolutionnaire 1792 Au printemps 1792, Claire Lacombe, comédienne de province aux idées révolutionnaires, arrive de Toulon à Paris.[1] Elle habite alors dans un petit appartement avec une certaine Justine Thibault, à l’hôtel de Bretagne 43 rue Croix-des-Petits-Champs.[2] Le 25 juillet 1792, « coiffée d’une guirlande de rose » et « d’un ton à la fois modeste & décidé » [3] en tant qu’artiste sans…
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Actes des décès de Républicains tués à la bataille de Nort-sur-Erdre en juin 1793
Les registres de décès de l’état civils de la ville de Nantes sont une grande source d’intérêt concernant le camp Républicain durant la période révolutionnaire. On y trouve des volontaires et des soldats souvent venant d’un autre département quelquefois très éloigné. Mais parfois l’état civil réserve des surprises comme les actes ci après. Bataille de Nort-sur-Erdre de l’été 1793 Etonnamment, sont enregistrés fin décembre 1793 et début janvier 1794 des décès de soldats tués lors des combats de Nort-sur Erdre ayant eu lieu de la soirée du 27 à la matinée du 28 juin 1793. Le bataillon Meuris composé de volontaires nantais retarda une partie de l’armée Vendéenne lors de…