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Claire Lacombe
La Révolutionnaire Claire Lacombe, comédienne à Nantes durant le Directoire : de la Citoyenne Républicaine Révolutionnaire à la tragédienne… . Introduction Cet article ne relate pas le combat politique de la révolutionnaire Claire Lacombe, ex présidente des Citoyennes Républicaines Révolutionnaires, plus qu’étudié, mais va tenter de mettre en lumière une facette moins connue qui est sa carrière de comédienne à Nantes durant le Directoire. Claire, née en 1765 à Pamiers et sur les planches depuis ses 22 ans, s’est fait connaître à Marseille, Lyon et Toulon, avant son arrivée à Paris en juin 1792. En parallèle de son combat politique, elle semble avoir souhaité continuer son métier de comédienne. Ainsi, en…
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Le révolutionnaire Amable Joseph Meuris, un Léonidas sans-culotte ?
Rien ne destinait en premier lieu, le révolutionnaire Amable Joseph Meuris commandant d’un bataillon départementaire de Loire-Inférieure (Loire-Atlantique) à devenir selon certains historiens du XIXe un nouveau Léonidas. Par un saisissant raccourci historique, ce ferblantier montagnard qui, lors de la bataille de Nantes fin juin 1793 contre l’armée vendéenne, défendit un poste avancé et fut tué en duel par un girondin le 14 juillet 1793, était pour certains, sauveur de Nantes mais aussi de la République. En effet, dans la nuit du 27 au 28 juin 1793, Meuris à la tête d’un bataillon départementaire retarda une partie de l’armée vendéenne à Nort-sur Erdre. Il contraria ainsi le plan d’attaque de…
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Le révolutionnaire plébéien Albert Mazuel (Première partie)
Albert Mazuel, personnalité secondaire, mais non mineure de la Révolution française, n’est pas le plus connu de ceux qui accompagnèrent Hébert à l’échafaud. Pourtant, il participa à de nombreux événements cruciaux. Pour s’en convaincre, il suffit de lire la notice détaillée de Tuetey le concernant dans le Répertoire général des sources manuscrites de l’histoire de Paris pendant la Révolution française.[1] Plusieurs historiens se sont intéressés à lui, soit au détour d’un chapitre, ou soit même pour des articles complets comme Mazuel et l’hébertisme de Maurice Dommanget[2]. Richard Cobb dans l’Armée révolutionnaire instrument de la Terreur dans les régions lui consacra de nombreuses pages[3], preuves s’il en fallait de l’intérêt que peut…
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Le révolutionnaire plébéien Albert Mazuel (suite et fin)
Lire la Première Partie Mission à Beauvais[1] Premières tensions En plus de l’aide apportée à la réquisition des grains, la cavalerie de l’Armée révolutionnaire participe alors au combat mené contre le “ tiédisme révolutionnaire“, où toute opinion considérée comme contre-révolutionnaire doit être combattue. Les habitants de l’Oise n’éprouvent pas tous, loin de là l’enthousiasme révolutionnaire des cavaliers stationnés dans le département (ces “ détachements de sans-culottes parisiens, transformés en soldats politiques ”[2]). Dans les petites communes rurales du département, l’anticléricalisme des troupes provoque des tensions. Et les autorités constituées n’apprécient pas les leçons de civisme que voudraient leur donner ces « étrangers ». De nombreux heurts en découlent. Et un profond antagonisme…
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L’imprimeur Théodore Lamberté (1ere Partie)
De la Société populaire de Melun à La Nouvelle-Orléans, que sait-on de la vie de Théodore Lamberté l’imprimeur des babouvistes ? Dans un précédent article Un royaliste chez les bonapartistes relatant le voyage du baron de Montlezun en Amérique et son passage à La Nouvelle-Orléans durant l’hiver 1816/1817, je montrais qu’à cette période cette ville louisianaise était un refuge pour les bonapartistes en exil depuis l’arrivée de la Restauration. Avec certains ex-révolutionnaires comme le conventionnel régicide Taillefer, ils avaient rejoint une première vague de républicains déjà installés en Louisiane comme J. B Thierry l’éditeur du Courrier de la Louisiane, le comédien et journaliste Alexis Daudet ayant fui la vindicte napoléonienne, et l’ex-enragé…