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Jean Théophile Victoire Leclerc l’Enragé devenu Jean Leclerc, l’éditeur de l’Ami des Lois.
Introduction Il y a plus de quatre ans, dans un projet d’ouvrage qui hélas ne vit pas le jour et devant regrouper des biographies de femmes de l’Ouest de la France, je me suis intéressée à la Révolutionnaire Pauline Léon. Cette révolutionnaire qui fut présidente des Citoyennes Républicaines Révolutionnaires et qui avait épousé en novembre 1793 l’Enragé Jean Théophile Victoire Leclerc d’Oze dit Leclerc de Lyon, était décédée en Vendée[1]. Le devenir du couple emprisonné en avril 1794 et libéré après Thermidor avait été pour les historiens un mystère pendant près de deux cent ans[2]. La première découverte les concernant date de 1982, lorsque le canadien Michael Davis Sibalis publia…
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L’imprimeur Théodore Lamberté (suite et fin)
De la Société populaire de Melun à La Nouvelle-Orléans, que sait-on de la vie de Théodore Lamberté l’imprimeur des babouvistes ? (1ere partie ici) Après son acquittement Toutefois, Théodore Lamberté conserva et exprima toujours ses opinions. Ayant installé sa nouvelle imprimerie rue du Fouarre à Paris, il continua à fréquenter cette opposition démocratique représentée entre autres par le journaliste René-François Bescher. Ainsi, Bescher fit appel à lui en tant qu’imprimeur du Défenseur de la vérité et des principes [81]. Ce journal néo-jacobin était dirigé par une « société d’écrivains patriotes« . En parallèle Lamberté imprima quelques brochures.[82] Après le coup d’État du 4 septembre 1797 (18 fructidor an V), le 7 septembre (21…
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L’imprimeur Théodore Lamberté (1ere Partie)
De la Société populaire de Melun à La Nouvelle-Orléans, que sait-on de la vie de Théodore Lamberté l’imprimeur des babouvistes ? Dans un précédent article Un royaliste chez les bonapartistes relatant le voyage du baron de Montlezun en Amérique et son passage à La Nouvelle-Orléans durant l’hiver 1816/1817, je montrais qu’à cette période cette ville louisianaise était un refuge pour les bonapartistes en exil depuis l’arrivée de la Restauration. Avec certains ex-révolutionnaires comme le conventionnel régicide Taillefer, ils avaient rejoint une première vague de républicains déjà installés en Louisiane comme J. B Thierry l’éditeur du Courrier de la Louisiane, le comédien et journaliste Alexis Daudet ayant fui la vindicte napoléonienne, et l’ex-enragé…
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Un royaliste parmi les bonapartistes…
En 1818, Barthélémy Sernin du Moulin, baron de Montlezun de Labarthette (Labarthète), plus communément connu comme le Baron de Montlezun [1], que l’on pourrait définir comme un royaliste très « Ancien Régime » édita à Paris plusieurs ouvrages contant un voyage de deux ans qu’il fit aux Antilles et aux États-Unis. Le premier, Souvenirs des Antilles : voyage en 1815 et en 1816, aux États-Unis, et dans l’archipel Caraïbe ; aperçu de Philadelphie et New-York ; description de la Trinidad, la Grenade, Saint-Vincent, Saint-Lucie, Martinique, Guadeloupe, Marie-Galante, Saint-Christophe, Sainte-Croix et Saint-Thomas .[2] est d’une lecture moins aisée que le second qui s’intitule Voyage fait dans les années 1816 et 1817, de New York à…
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Quel révolutionnaire français était Jean Leclerc éditeur du journal louisianais « L’Ami des Lois » ?
Avec les deux vagues d’émigration de réfugiés de Saint-Domingue vers la Louisiane en 1804 puis en 1808, il eut à La Nouvelle-Orléans un foisonnement de la presse francophone. Et parmi ces nouvelles publications fut lancé, par un certain Jean Leclerc, l’Ami des lois qui devint en 1815, L’Ami des lois et Journal du soir [1]. Des historiens et auteurs américains de la fin du XIXe l’évoquèrent ainsi : « Deux autres journaux d’un ordre plus élevé méritent d’être honorablement mentionnés. C’étaient l’Ami des Lois, édité par Leclerc, et le Courrier de la Louisiane par Thierry. Ce dernier écrivait fréquemment des articles de mérite extraordinaire. Ils étaient graves, nobles, parfois sarcastiques, mais jamais…
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Jean Blanque, un homme de Napoléon en Louisiane
1. Jean Blanque ancien officier révolutionnaire en Louisiane Le 23 mars 1803, la frégate le Surveillant accoste au Port de La Nouvelle-Orléans ; à son bord se trouve Pierre Clément de Laussat, nommé par Bonaparte préfet colonial de Louisiane.[1] Ses premières missions sont de préparer officiellement l’arrivée de l’expédition Flessingue,[2] et la rétrocession de la Louisiane de la part des Espagnols au bénéfice de la nation française. En effet, en 1762, lors du traité de Fontainebleau, suite à la guerre de Sept Ans, la France a cédé ce territoire à la royauté espagnole, mais de par celui de San Ildefonse, Napoléon récupère cette immense région d’Amérique.[3] En plus de militaires et…
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La contribution de Français à la Bataille de La Nouvelle-Orléans de 1815
Bataille de La Nouvelle-Orléans à Chalmette par Jean Hyacinthe Laclotte-1820 Le 8 janvier 1815 eut lieu la bataille de La Nouvelle-Orléans qui conclut la guerre américano-anglaise commencée par les Américains le 18 juin 1812. Cette date de l’histoire des Etats-Unis a son intérêt pour les passionnés de la révolution Française et du Premier Empire ; voici pourquoi : Cette guerre américano-anglaise, aussi appelée seconde guerre d’indépendance, commença lorsque les Américains ont envahi les territoires canadiens relevant de l’Empire britannique en représailles de l’enrôlement forcé de marins américains dans la Royal Navy sous le prétexte fallacieux qu’ils étaient des déserteurs anglais. Mais une autre raison de cette guerre était la forte tension entre…
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« C’est une bien triste nouvelle que je viens vous annoncer »…
« C’est une bien triste nouvelle que je viens vous annoncer »… Ainsi commence une lettre émouvante datée de 1855 écrite par un certain Robert Larroque, conservée aux Archives du ministère des Affaires étrangères : « Donaldsonville, 14 Xbre 1855 Mes chers parents, C’est une bien triste nouvelle que je viens vous annoncer : mon pauvre frère Guillaume vient de décéder hier au soir 13 décembre, à 6 heures du soir. Ce n’est qu’après avoir rendu le dernier soupir dans mes bras que je l’ai quitté et aujourd’hui, le 14 Xbre, nous lui avons rendu les derniers devoirs. Il est mort assassiné et le coupable est entre les mains de la justice. Quant aux lettres…
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Jean Théophile Victoire Leclerc, la vie d’un révolutionnaire Enragé
Jean Théophile Victoire Leclerc né en 1771 dans le Forez et issu d’une famille d’ingénieurs des Ponts et Chaussées, est un révolutionnaire ayant cosigné le Manifeste des Enragés avec l‘abbé Roux et Jean-François Varlet. Proche de la Société des citoyennes républicaines révolutionnaires, il épouse même Pauline Léon sa première présidente. Virulent dans ses discours et écrits, il est emprisonné durant la Terreur et doit sa survie à la chute de Robespierre. Devenu fonctionnaire sous le Directoire, il disparaît mystérieusement à l’aube du XIXème siècle, mais reste dans l’Histoire. Marx et Engels écrivent dans “La Sainte Famille” : “Le mouvement révolutionnaire, qui commença en 1789 au Cercle social, qui, au milieu de…