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Petite chronique courlitaise durant l’Empire
Dans le bocage bressuirais et plus particulièrement dans le canton de Cerizay, le début de l’Empire n’est pas une période si calme. Tout comme dans le Lyonnais, mais aussi la Bretagne (les Louisets), l’Aveyron (les Enfarinés)… une partie de la population et de nombreux prêtres desservant ces paroisses refusent le Concordat. Dans le bocage, cette église anticoncordataire est tout simplement appelée la “Petite Eglise” et ses membres les “dissidents”[1]. L’ Empire étant grand dévoreur de soldats, simultanément un refus vis-à-vis de la conscription s’accentue. Notons que ce refus est exhorté par les prêtres anticoncordataires. Avec l’appui d’une partie de la population locale, ces conscrits réfractaires fuient les patrouilles de…
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Glanes Historiques : Échos des Guerres de Vendée dans un journal anglais
Petite découverte concernant les Guerres de Vendée dans le journal londonien “The Evening Mail“* du 19 août 1793 : Un petit article évoquant un combat mené par des troupes venant de Nantes contre les Vendéens. Le texte énumère même les noms des principaux officiers insurgés, parfois avec des orthographes aléatoires et des fonctions qui n’étaient pas toujours le reflet de la réalité, mais l’article en question reste un témoignage du retentissement auprès des pays étrangers de la guerre civile qui déchirait l’Ouest de la France.* source : https://www.newspapers.com A lire aussi : Leonor de Alorna, marquise d’Alorna, comtesse d’Oeynhausen
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Joseph Vion, une icône Vendéenne
L’album de portraits que Louise du Vergier de la Rochejaquelein dessina durant l’été 1826 passé au château de Clisson de Boismé (Deux-Sèvres), est connu sous le nom d’ “album Chauvelin“. (Louise était née en 1804 au château de Citran en Gironde et épousa Achille Modeste Gilles Le Pays de la Riboisière en 1829 à Paris. Elle décéda sans descendance en 1832 à 28 ans, et c’est son neveu Louis de Chauvelin qui hérita des dessins). Ses modèles sont en grande majorité des personnes qu’elle côtoya durant cet été, même si une certaine “Lise Ruppin de Francfort, marchande de balais” fut croquée à Paris en mai 1826. Ces portraits vont…
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L’affaire des plombs
L’affaire des Plombs, appelée aussi « Agence anglaise de Bordeaux », reste une page de l’histoire de l’Empire parmi les plus méconnues. Elle est éclipsée dans la longue liste des complots contre Napoléon, par l’affaire Cadoudal, la conspiration des poignards, la machine infernale, etc. Pourtant ce complot fut un des plus ambitieux, peut-être, puisqu’il se fit à l’échelle européenne. Il impliqua des Royalistes, des anti-bonapartistes, des Émigrés, des Vendéens, des Bretons, des Bordelais, des Poitevins, mais aussi de hauts dignitaires espagnols, portugais et anglais. Les différents aspects de cette affaire furent déjà partiellement abordés par différents auteurs. En particulier dans une thèse présentée à la faculté des lettres de Paris par G.…
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Agathe Gingreau, la “Brigande” survivante des prisons de Nantes
La marquise de la Rochejaquelein veuve du général Vendéen Lescure écrivit ses mémoires[1], une référence dans les récits sur la guerre de Vendée. Grâce à elle, de nombreuses personnes sont sorties de l’anonymat, dont une de ses femmes de chambre prénommée Agathe, voici son histoire… Agathe Gingreau était née vers 1767[2] à Boismé, petite commune proche de Bressuire dans les Deux-Sèvres. Ses parents étaient Charles Gingreau et Perrine Robin. Elle avait un frère Augustin né le 6 juin 1771 à Boismé.[3] Et peut-être un deuxième prénommé Louis, exécuté à Niort le 13 nivôse an 2[4]. Dans cette commune de Boismé se trouve le château de Clisson longtemps propriété de la…
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Pierre Joseph Cottet, Garde suisse, combattant Vendéen devenu maire
De toutes les personnes qui s’illustrent durant les guerres de Vendée, seul un petit nombre est connu de la majorité de ceux qui s’intéressent un tant soit peu à l’histoire de ces guerres civiles. Et souvent, de par l’hagiographie d’une époque, seuls les nobles sont restés dans les mémoires oubliant que ce fut au départ un combat de paysans. Il est vrai que, de par leur expérience militaire, ces nobles furent rapidement nommés à leurs têtes. Mais les personnages secondaires qui jouèrent un rôle conséquent dans ces évènements sont légion. Pierre Cottet serait depuis longtemps tombé dans l’oubli si la marquise de la Rochejaquelein n’avait pas parlé de lui à…
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La dernière demeure du général Henri Forestier
Henri Forestier, né en Anjou vers 1775, fut un des principaux généraux Vendéens. Ami d’Henri de La Rochejaquelein, il devint commandant de la cavalerie, et se fit remarquer en particulier dans les grandes batailles de 1793, durant la Virée de Galerne, puis en 1795 avec les Chouans du Marquis de Puysaye avant de revenir en Vendée Militaire au sein de l’armée du Centre d’abord puis comme second de Stofflet à la tête de l’armée d’Anjou. Stofflet qu’il remplaça, d’abord avec Charles d’Autichamp puis seul, en 1795/1796. A partir de 1797 commença pour lui une longue carrière de comploteur qui le mena à travers l’Europe : Au Portugal, en Espagne et surtout…