Guerres de Vendée

Tirage au sort pour la conscription
Guerres de Vendée, XIXe Siècle

Petite chronique courlitaise durant l’Empire

Dans le bocage bressuirais et plus particulièrement dans le canton de Cerizay, le début de l’Empire n’est pas une période si calme. Tout comme dans le Lyonnais, mais aussi la Bretagne (les Louisets), l’Aveyron (les Enfarinés)… une partie de la population et de nombreux prêtres desservant ces paroisses refusent le Concordat. Dans le bocage, cette église anticoncordataire est tout simplement appelée la « Petite Eglise » et ses membres les « dissidents »[1]. L’ Empire étant grand dévoreur de soldats, simultanément un refus vis-à-vis de la conscription s’accentue. Notons que ce refus est exhorté par les prêtres anticoncordataires. Avec l’appui d’une partie de la population locale, ces conscrits réfractaires fuient les patrouilles de gendarmes, se réunissent en bandes et battent la campagne.
Voici décrits quelques évènements ayant lieu à Courlay, épicentre de la Petite Eglise et des conscrits réfractaires. Les courlitais (habitants de Courlay) ayant été fort agités durant l’Empire.

Glanes/Petites découvertes, Guerres de Vendée, Révolution française

Actes des décès de Républicains tués à la bataille de Nort-sur-Erdre en juin 1793

Les registres de décès de l’état civils de la ville de Nantes sont une grande source d’intérêt concernant le camp Républicain durant la période révolutionnaire. On y trouve des volontaires et des soldats souvent venant d’un autre département quelquefois très éloigné. Mais parfois l’état civil réserve des surprises comme les actes ci après.

Glanes/Petites découvertes, Guerres de Vendée, Révolution française

Quelques traces de brigands Vendéens dans les registres de décès de Nantes en l’an 2.

Lors de certaines recherches historiques, l’état civil est une source à ne pas sous-estimer ; notamment lorsque ces recherches concernent des évènements extraordinaires impactant la population locale,. Toutefois, quelquefois l’absence d’actes peut interpeller. Comme celui de Vendéens durant les troubles de l’Ouest. Prenons l’exemple des registres de décès dans l’’état civil de Nantes vers nivôse an 2. Registres qui furent, précisons-le, consultés de manière indicative et non exhaustive.

Guerres de Vendée, XIXe Siècle

La tombe perdue du général Vendéen Isaac Daniaud-Dupérat retrouvée ?

Les nombreuses recherches effectuées ces dernières années autour du général Vendéen Henri Forestier et qui m’ont amené à la rédaction de plusieurs livres (A découvrir dans notre Librairie), m’ont en particulier entraînées sur la trace de sa dernière demeure. Le général fut inhumé au cœur de Londres à la fin de l’année 1806, dans la chapelle St-Gilles-in-the-Fields qui marquait alors l’entrée du cimetière de Saint-Pancras. Elle fut malheureusement détruite en 1890… Cette enquête pour retrouver le lieu de repos d’Henri Forestier me poussa également à rechercher celui de ses principaux lieutenants, au premier chef duquel : Isaac Daniel Jean Daniaud-Dupérat. Je ne me doutais pas que cette recherche allait être aussi complexe que celle consacrée à Forestier.

Glanes/Petites découvertes, Guerres de Vendée, Révolution française

Glanes Historiques : Échos des Guerres de Vendée dans un journal anglais

Petite découverte concernant les Guerres de Vendée dans le journal londonien  « The Evening Mail »* du 19 août 1793 : Un petit article évoquant un combat mené par des troupes venant de Nantes contre les Vendéens. Le texte énumère même les noms des principaux officiers insurgés, parfois avec des orthographes aléatoires et des fonctions qui n’étaient pas toujours le reflet de la réalité, mais l’article en question reste un témoignage du retentissement auprès des pays étrangers de la guerre civile qui déchirait l’Ouest de la France.

Guerres de Vendée, XIXe Siècle, XVIIIe Siècle

Joseph Vion, une icône Vendéenne

L’album de portraits que Louise du Vergier de la Rochejaquelein dessina durant l’été 1826 passé au château de Clisson de Boismé (Deux-Sèvres), est connu sous le nom d’ « album Chauvelin ». (Louise était née en 1804 au château de Citran en Gironde et épousa Achille Modeste Gilles Le Pays de la Riboisière en 1829 à Paris. Elle décéda sans descendance en 1832 à 28 ans, et c’est son neveu Louis de Chauvelin qui hérita des dessins).

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