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Un royaliste parmi les bonapartistes…
En 1818, Barthélémy Sernin du Moulin, baron de Montlezun de Labarthette (Labarthète), plus communément connu comme le Baron de Montlezun [1], que l’on pourrait définir comme un royaliste très « Ancien Régime » édita à Paris plusieurs ouvrages contant un voyage de deux ans qu’il fit aux Antilles et aux États-Unis. Le premier, Souvenirs des Antilles : voyage en 1815 et en 1816, aux États-Unis, et dans l’archipel Caraïbe ; aperçu de Philadelphie et New-York ; description de la Trinidad, la Grenade, Saint-Vincent, Saint-Lucie, Martinique, Guadeloupe, Marie-Galante, Saint-Christophe, Sainte-Croix et Saint-Thomas .[2] est d’une lecture moins aisée que le second qui s’intitule Voyage fait dans les années 1816 et 1817, de New York à…
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Quel révolutionnaire français était Jean Leclerc éditeur du journal louisianais « L’Ami des Lois » ?
Avec les deux vagues d’émigration de réfugiés de Saint-Domingue vers la Louisiane en 1804 puis en 1808, il eut à La Nouvelle-Orléans un foisonnement de la presse francophone. Et parmi ces nouvelles publications fut lancé, par un certain Jean Leclerc, l’Ami des lois qui devint en 1815, L’Ami des lois et Journal du soir [1]. Des historiens et auteurs américains de la fin du XIXe l’évoquèrent ainsi : « Deux autres journaux d’un ordre plus élevé méritent d’être honorablement mentionnés. C’étaient l’Ami des Lois, édité par Leclerc, et le Courrier de la Louisiane par Thierry. Ce dernier écrivait fréquemment des articles de mérite extraordinaire. Ils étaient graves, nobles, parfois sarcastiques, mais jamais…
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« C’est une bien triste nouvelle que je viens vous annoncer »…
« C’est une bien triste nouvelle que je viens vous annoncer »… Ainsi commence une lettre émouvante datée de 1855 écrite par un certain Robert Larroque, conservée aux Archives du ministère des Affaires étrangères : « Donaldsonville, 14 Xbre 1855 Mes chers parents, C’est une bien triste nouvelle que je viens vous annoncer : mon pauvre frère Guillaume vient de décéder hier au soir 13 décembre, à 6 heures du soir. Ce n’est qu’après avoir rendu le dernier soupir dans mes bras que je l’ai quitté et aujourd’hui, le 14 Xbre, nous lui avons rendu les derniers devoirs. Il est mort assassiné et le coupable est entre les mains de la justice. Quant aux lettres…