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Le révolutionnaire plébéien Albert Mazuel (suite et fin)
Lire la Première Partie Mission à Beauvais[1] Premières tensions En plus de l’aide apportée à la réquisition des grains, la cavalerie de l’Armée révolutionnaire participe alors au combat mené contre le « tiédisme révolutionnaire« , où toute opinion considérée comme contre-révolutionnaire doit être combattue. Les habitants de l’Oise n’éprouvent pas tous, loin de là l’enthousiasme révolutionnaire des cavaliers stationnés dans le département (ces « détachements de sans-culottes parisiens, transformés en soldats politiques »[2]). Dans les petites communes rurales du département, l’anticléricalisme des troupes provoque des tensions. Et les autorités constituées n’apprécient pas les leçons de civisme que voudraient leur donner ces « étrangers ». De nombreux heurts en découlent. Et un profond antagonisme…