XIXe Siècle

Tirage au sort pour la conscription
Guerres de Vendée, XIXe Siècle

Petite chronique courlitaise durant l’Empire

Dans le bocage bressuirais et plus particulièrement dans le canton de Cerizay, le début de l’Empire n’est pas une période si calme. Tout comme dans le Lyonnais, mais aussi la Bretagne (les Louisets), l’Aveyron (les Enfarinés)… une partie de la population et de nombreux prêtres desservant ces paroisses refusent le Concordat. Dans le bocage, cette église anticoncordataire est tout simplement appelée la « Petite Eglise » et ses membres les « dissidents »[1]. L’ Empire étant grand dévoreur de soldats, simultanément un refus vis-à-vis de la conscription s’accentue. Notons que ce refus est exhorté par les prêtres anticoncordataires. Avec l’appui d’une partie de la population locale, ces conscrits réfractaires fuient les patrouilles de gendarmes, se réunissent en bandes et battent la campagne.
Voici décrits quelques évènements ayant lieu à Courlay, épicentre de la Petite Eglise et des conscrits réfractaires. Les courlitais (habitants de Courlay) ayant été fort agités durant l’Empire.

Empire, Louisiane, Révolution française, XIXe Siècle

L’imprimeur Théodore Lamberté (1ere Partie)

Dans un précédent article Un royaliste chez les bonapartistes relatant le voyage du baron de Montlezun en Amérique et son passage à La Nouvelle-Orléans durant l’hiver 1816/1817, je montrais qu’à cette période cette ville louisianaise était un refuge pour les bonapartistes en exil depuis l’arrivée de la Restauration. Avec certains ex-révolutionnaires comme le conventionnel régicide Taillefer, ils avaient rejoint une première vague de républicains déjà installés en Louisiane comme J. B Thierry l’éditeur du Courrier de la Louisiane, le comédien et journaliste Alexis Daudet ayant fui la vindicte napoléonienne, et l’ex-enragé Leclerc devenu éditeur de l’Ami des Lois. Résidait aussi un temps à La Nouvelle-Orléans Théodore Lamberté [1] connu comme ayant été l’imprimeur des babouvistes.

Guerres de Vendée, XIXe Siècle

La tombe perdue du général Vendéen Isaac Daniaud-Dupérat retrouvée ?

Les nombreuses recherches effectuées ces dernières années autour du général Vendéen Henri Forestier et qui m’ont amené à la rédaction de plusieurs livres (A découvrir dans notre Librairie), m’ont en particulier entraînées sur la trace de sa dernière demeure. Le général fut inhumé au cœur de Londres à la fin de l’année 1806, dans la chapelle St-Gilles-in-the-Fields qui marquait alors l’entrée du cimetière de Saint-Pancras. Elle fut malheureusement détruite en 1890… Cette enquête pour retrouver le lieu de repos d’Henri Forestier me poussa également à rechercher celui de ses principaux lieutenants, au premier chef duquel : Isaac Daniel Jean Daniaud-Dupérat. Je ne me doutais pas que cette recherche allait être aussi complexe que celle consacrée à Forestier.

Guerres de Vendée, XIXe Siècle, XVIIIe Siècle

Joseph Vion, une icône Vendéenne

L’album de portraits que Louise du Vergier de la Rochejaquelein dessina durant l’été 1826 passé au château de Clisson de Boismé (Deux-Sèvres), est connu sous le nom d’ « album Chauvelin ». (Louise était née en 1804 au château de Citran en Gironde et épousa Achille Modeste Gilles Le Pays de la Riboisière en 1829 à Paris. Elle décéda sans descendance en 1832 à 28 ans, et c’est son neveu Louis de Chauvelin qui hérita des dessins).

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