Révolution française
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Souvenir des guerres de Vendée gravé dans la roche à Beaulieu-sous-Bressuire
Dans le nord des Deux-Sèvres sur l’ancien territoire de la Vendée insurgée et non loin de de l’intersection d’anciennes routes allant de Bressuire à Mauléon et de Breuil-Chaussée à Nueil-sur Argent et près de Beaulieu-sous-Bressuire, existe un endroit non indiqué sur les cartes mais connu par les habitants les plus âgés comme le « Pas de la Colle ». Il est difficile d’accès, car ces routes sont devenues des chemins de ferme envahis de ronces et de genêts. Pourtant, on peut y trouver une rare trace d’époque concernant les combattants Vendéens. Un petit chiron, terme donné régionalement aux nombreux rochers de granit, est attenant à une fontaine oubliée et ruinée, et non…
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Quel révolutionnaire français était Jean Leclerc éditeur du journal louisianais « L’Ami des Lois » ?
Avec les deux vagues d’émigration de réfugiés de Saint-Domingue vers la Louisiane en 1804 puis en 1808, il eut à La Nouvelle-Orléans un foisonnement de la presse francophone. Et parmi ces nouvelles publications fut lancé, par un certain Jean Leclerc, l’Ami des lois qui devint en 1815, L’Ami des lois et Journal du soir [1]. Des historiens et auteurs américains de la fin du XIXe l’évoquèrent ainsi : « Deux autres journaux d’un ordre plus élevé méritent d’être honorablement mentionnés. C’étaient l’Ami des Lois, édité par Leclerc, et le Courrier de la Louisiane par Thierry. Ce dernier écrivait fréquemment des articles de mérite extraordinaire. Ils étaient graves, nobles, parfois sarcastiques, mais jamais…
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La Citoyenne Républicaine Révolutionnaire Pauline Léon
Lorsque l’on demande au grand public de citer des Femmes révolutionnaires, les premiers noms sont fréquemment Théroigne de Méricourt, Olympe de Gouges, ou Madame Rolland. Mais d’autres comme Pauline Léon sont moins connues hors des cercles d’historiens.[1] Voici donc la biographie d’une représentante des femmes sans-culottes. Cette Parisienne née le 28 septembre 1768 est l’ aînée de cinq enfants du couple Pierre Paul Léon chocolatier exerçant rue du Bacq[2] et Mathurine Téholan (Théleau).[3] Selon ses dire son père était ouvert à l’esprit des Lumières[4], Pauline avait donc pu recevoir une certaine éducation. A la mort de son père en 1784, elle aide sa mère à tenir la chocolaterie située alors…
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Agathe Gingreau, la « Brigande » survivante des prisons de Nantes
La marquise de la Rochejaquelein veuve du général Vendéen Lescure écrivit ses mémoires[1], une référence dans les récits sur la guerre de Vendée. Grâce à elle, de nombreuses personnes sont sorties de l’anonymat, dont une de ses femmes de chambre prénommée Agathe, voici son histoire… Agathe Gingreau était née vers 1767[2] à Boismé, petite commune proche de Bressuire dans les Deux-Sèvres. Ses parents étaient Charles Gingreau et Perrine Robin. Elle avait un frère Augustin né le 6 juin 1771 à Boismé.[3] Et peut-être un deuxième prénommé Louis, exécuté à Niort le 13 nivôse an 2[4]. Dans cette commune de Boismé se trouve le château de Clisson longtemps propriété de la…
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Pierre Joseph Cottet, Garde suisse, combattant Vendéen devenu maire
De toutes les personnes qui s’illustrent durant les guerres de Vendée, seul un petit nombre est connu de la majorité de ceux qui s’intéressent un tant soit peu à l’histoire de ces guerres civiles. Et souvent, de par l’hagiographie d’une époque, seuls les nobles sont restés dans les mémoires oubliant que ce fut au départ un combat de paysans. Il est vrai que, de par leur expérience militaire, ces nobles furent rapidement nommés à leurs têtes. Mais les personnages secondaires qui jouèrent un rôle conséquent dans ces évènements sont légion. Pierre Cottet serait depuis longtemps tombé dans l’oubli si la marquise de la Rochejaquelein n’avait pas parlé de lui à…
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Lorsque le général d’Empire Rivaud de la Raffinière et l’ex-conventionnel Auguis faisaient affaire
Il y a une bonne vingtaine d’années, en flânant place Viarme à Nantes, où des brocanteurs déballent leurs marchandises tous les samedis matin ; mon regard fut attiré par un carton rempli de vieux papiers. C’était très certainement un vide-maison effectué par le professionnel et en feuilletant ces documents, s’avérant de prime abord fort peu intéressants, une liasse de vieux papiers regroupés attira toutefois mon regard. Un patronyme me semblait familier, Rivaud de la Raffinière. En effet, cette vieille famille poitevine donna un général de division républicain ayant son nom sur l’Arc de Triomphe. L’autre nom, Auguis ne me semblait pas non plus complètement inconnu. En parcourant succinctement les documents achetés,…
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Jean Théophile Victoire Leclerc, la vie d’un révolutionnaire Enragé
Jean Théophile Victoire Leclerc né en 1771 dans le Forez et issu d’une famille d’ingénieurs des Ponts et Chaussées, est un révolutionnaire ayant cosigné le Manifeste des Enragés avec l‘abbé Roux et Jean-François Varlet. Proche de la Société des citoyennes républicaines révolutionnaires, il épouse même Pauline Léon sa première présidente. Virulent dans ses discours et écrits, il est emprisonné durant la Terreur et doit sa survie à la chute de Robespierre. Devenu fonctionnaire sous le Directoire, il disparaît mystérieusement à l’aube du XIXème siècle, mais reste dans l’Histoire. Marx et Engels écrivent dans “La Sainte Famille” : “Le mouvement révolutionnaire, qui commença en 1789 au Cercle social, qui, au milieu de…
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La disgrâce du général Charles d’Autichamp
Ce texte est celui d’une conférence donnée par Frédéric Augris le 15 janvier 2000 à Nantes. Charles d’Autichamp est un personnage historique complexe. Pourtant, depuis deux cent ans, il fut régulièrement abordé par les historiens spécialistes de la contre-révolution, mais souvent avec des erreurs… Alors que savait-on de Charles d’Autichamp il y a peu encore ? • Naissance à Angers le 8 août 1770. • Officier des gardes du Roi. • Participa à la défense des Tuileries le 10 août 1792, où il aurait manqué d’être tué. • Juin 1793 : rejoint l’armée Vendéenne où il devint second du général Bonchamps (qui commandait les divisions de la rive gauche de la Loire…
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Les familles Bureau de Loire-Inférieure : Une lettre accusatrice
Aux archives départementales de Loire-Atlantique existe un dossier coté L312, qui renferme un certain nombre de pièces étonnantes. En particulier la lettre anonyme suivante que l’on peut dater de 1797 : « Il est aussi scandaleux pour les bons patriotes de voir le sieur Bureau dans l’administration qu’il est indélicat à lui d’y rester, et de percevoir les honoraires attachés à la place d’administrateur. Nous disons indélicat parce qu’il professe publiquement des principes contraires et opposés à la Révolution, et parce que, depuis qu’il est administrateur, il n’a pas fait le travail de l’homme le moins laborieux, si vous ôtez de ses œuvres quelques mandats, mal fait encore, qu’il a délivrés pour…
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La dernière demeure du général Henri Forestier
Henri Forestier, né en Anjou vers 1775, fut un des principaux généraux Vendéens. Ami d’Henri de La Rochejaquelein, il devint commandant de la cavalerie, et se fit remarquer en particulier dans les grandes batailles de 1793, durant la Virée de Galerne, puis en 1795 avec les Chouans du Marquis de Puysaye avant de revenir en Vendée Militaire au sein de l’armée du Centre d’abord puis comme second de Stofflet à la tête de l’armée d’Anjou. Stofflet qu’il remplaça, d’abord avec Charles d’Autichamp puis seul, en 1795/1796. A partir de 1797 commença pour lui une longue carrière de comploteur qui le mena à travers l’Europe : Au Portugal, en Espagne et surtout…