Empire
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Pauline Léon et sa famille à La Roche-sur-Yon.
Je suis particulièrement intéressée par les survivants de la Révolution ; ceux qui à un moment ou un autre ont influencé cette période, et qui ensuite ont disparu du cours de l’histoire sans laisser de traces. Certaines destinées sont encore bien mystérieuses comme celle de Claire Lacombe, une des présidentes de Femmes citoyennes révolutionnaires. Concernant sa consœur, Anne Pauline Léon (un temps prénommée Apolline), nous savons depuis quelques années qu’ elle est décédée le 5 octobre 1838 à l’âge 70 ans à La Roche-sur-Yon[1]. Veuve de l’ex enragé Leclerc[2] avec qui elle avait eu un enfant en 1795[3], elle habitait au domicile de sa sœur cadette. Pour mieux comprendre pourquoi la…
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Un royaliste parmi les bonapartistes…
En 1818, Barthélémy Sernin du Moulin, baron de Montlezun de Labarthette (Labarthète), plus communément connu comme le Baron de Montlezun [1], que l’on pourrait définir comme un royaliste très « Ancien Régime » édita à Paris plusieurs ouvrages contant un voyage de deux ans qu’il fit aux Antilles et aux États-Unis. Le premier, Souvenirs des Antilles : voyage en 1815 et en 1816, aux États-Unis, et dans l’archipel Caraïbe ; aperçu de Philadelphie et New-York ; description de la Trinidad, la Grenade, Saint-Vincent, Saint-Lucie, Martinique, Guadeloupe, Marie-Galante, Saint-Christophe, Sainte-Croix et Saint-Thomas .[2] est d’une lecture moins aisée que le second qui s’intitule Voyage fait dans les années 1816 et 1817, de New York à…
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L’affaire des plombs
L’affaire des Plombs, appelée aussi « Agence anglaise de Bordeaux », reste une page de l’histoire de l’Empire parmi les plus méconnues. Elle est éclipsée dans la longue liste des complots contre Napoléon, par l’affaire Cadoudal, la conspiration des poignards, la machine infernale, etc. Pourtant ce complot fut un des plus ambitieux, peut-être, puisqu’il se fit à l’échelle européenne. Il impliqua des Royalistes, des anti-bonapartistes, des Émigrés, des Vendéens, des Bretons, des Bordelais, des Poitevins, mais aussi de hauts dignitaires espagnols, portugais et anglais. Les différents aspects de cette affaire furent déjà partiellement abordés par différents auteurs. En particulier dans une thèse présentée à la faculté des lettres de Paris par G.…
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Jean Blanque, un homme de Napoléon en Louisiane
1. Jean Blanque ancien officier révolutionnaire en Louisiane Le 23 mars 1803, la frégate le Surveillant accoste au Port de La Nouvelle-Orléans ; à son bord se trouve Pierre Clément de Laussat, nommé par Bonaparte préfet colonial de Louisiane.[1] Ses premières missions sont de préparer officiellement l’arrivée de l’expédition Flessingue,[2] et la rétrocession de la Louisiane de la part des Espagnols au bénéfice de la nation française. En effet, en 1762, lors du traité de Fontainebleau, suite à la guerre de Sept Ans, la France a cédé ce territoire à la royauté espagnole, mais de par celui de San Ildefonse, Napoléon récupère cette immense région d’Amérique.[3] En plus de militaires et…
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Le combat de Nazareth vu à travers le tableau de Gros
Lors de l’expédition de Syrie, durant la campagne d’Egypte de Bonaparte, eut lieu le siège de Saint-Jean d’Acre. Afin de soutenir la ville, 20 000 à 30 000 Turcs arrivèrent en renfort, et Bonaparte dut faire détacher la division de Kléber au-devant de l’ennemi. Le 8 avril 1799, lors de la bataille dite de Nazareth, l’avant-garde de cinq cents hommes commandés par Jean-Andoche Junot, promu général de brigade dès son arrivée en Egypte, les vainquit. Ce fait d’armes fut immortalisé par Antoine Jean Gros et est considéré comme un chef-d’œuvre dans la représentation de batailles, mais aussi de propagande napoléonienne. Pourtant il n’aurait pas satisfait le futur Empereur et de l’œuvre monumentale…
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Lorsque le général d’Empire Rivaud de la Raffinière et l’ex-conventionnel Auguis faisaient affaire
Il y a une bonne vingtaine d’années, en flânant place Viarme à Nantes, où des brocanteurs déballent leurs marchandises tous les samedis matin ; mon regard fut attiré par un carton rempli de vieux papiers. C’était très certainement un vide-maison effectué par le professionnel et en feuilletant ces documents, s’avérant de prime abord fort peu intéressants, une liasse de vieux papiers regroupés attira toutefois mon regard. Un patronyme me semblait familier, Rivaud de la Raffinière. En effet, cette vieille famille poitevine donna un général de division républicain ayant son nom sur l’Arc de Triomphe. L’autre nom, Auguis ne me semblait pas non plus complètement inconnu. En parcourant succinctement les documents achetés,…