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Glanes historiques : naissance du fils de Théophile Leclerc et de Pauline Léon
Dans l’état civil reconstitué de Paris, de petites merveilles s’y cachent ! Ainsi cet acte de naissance en date du 29 fructidor an III de Pierre Leclerc né le 27 (13 septembre 1795) “rue du fossé Montmartre, passage des vignes n° 7 .” En effet, il est fils des révolutionnaires Jean Théophile Victoire Leclerc alors indiqué comme “négociant” et Anne Pauline Léon. Parmi les témoins, Anne Leclerc institutrice passage des Vignes, est la sœur ainée de Théophile, elle était née à Montbrison le 4 octobre 1764 et décède en tant que Jeanne Anne Leclerc aînée toujours à Montbrison le 10 avril 1835. Notons qu’en 1804, Pauline Léon, lorsqu’elle demande la libération…
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L’imprimeur Théodore Lamberté (suite et fin)
De la Société populaire de Melun à La Nouvelle-Orléans, que sait-on de la vie de Théodore Lamberté l’imprimeur des babouvistes ? (1ere partie ici) Après son acquittement Toutefois, Théodore Lamberté conserva et exprima toujours ses opinions. Ayant installé sa nouvelle imprimerie rue du Fouarre à Paris, il continua à fréquenter cette opposition démocratique représentée entre autres par le journaliste René-François Bescher. Ainsi, Bescher fit appel à lui en tant qu’imprimeur du Défenseur de la vérité et des principes [81]. Ce journal néo-jacobin était dirigé par une “société d’écrivains patriotes“. En parallèle Lamberté imprima quelques brochures.[82] Après le coup d’État du 4 septembre 1797 (18 fructidor an V), le 7 septembre (21…
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L’imprimeur Théodore Lamberté (1ere Partie)
De la Société populaire de Melun à La Nouvelle-Orléans, que sait-on de la vie de Théodore Lamberté l’imprimeur des babouvistes ? Dans un précédent article Un royaliste chez les bonapartistes relatant le voyage du baron de Montlezun en Amérique et son passage à La Nouvelle-Orléans durant l’hiver 1816/1817, je montrais qu’à cette période cette ville louisianaise était un refuge pour les bonapartistes en exil depuis l’arrivée de la Restauration. Avec certains ex-révolutionnaires comme le conventionnel régicide Taillefer, ils avaient rejoint une première vague de républicains déjà installés en Louisiane comme J. B Thierry l’éditeur du Courrier de la Louisiane, le comédien et journaliste Alexis Daudet ayant fui la vindicte napoléonienne, et l’ex-enragé…